Allégorique, cette œuvre évoque, par l’image, quelques fragments d’histoire de la ville de Québec. Hissées au sommet de six mâts, lesquels rappellent les vaisseaux de Jacques Cartier accostant à Stadaconé en 1535, les sculptures flottent à pleines voiles d’or comme des pavois célébrant la belle cité portuaire.
Pour pénétrer dans le mystère des choses, l’être humain invente, classe, analyse et construit afin de percer l’univers microscopique ou macroscopique. Pour ce faire, l’homme abrite en son sein deux âmes, l’une liée aux choses de ce monde, l’autre avidement tendue vers les régions célestes.
L’oeuvre Les histoires naturelles évolue sous forme d’itinéraire qui traite de quelques éléments que nous trouvons dans la nature autour d’un dispositif qui n’est pas sans rappeler le processus de création, de son point de départ à son achèvement.
L’oeuvre Les déplacements périphériques est une suite de trois tableaux-reliefs réalisée autour de la vocation du lieu et de quelques réminiscences concernant cet endroit. L’élaboration de l’oeuvre a été conçue en trois temps, chacun exprimé par des moyens d’expression en apparence éloignés les uns des autres mais qui se complètent par des renvois thématiques et dans le saisissement de leur complémentarité.
L’oeuvre conçue pour le foyer Bellerive met en situation différents éléments et personnages qui, à prime abord, n’ont rien en commun sinon que d’être d’une certaine époque. Inspiré d’un texte poétique de Félix-Antoine Savard, de même qu’alimenté par une série de photographies d’Edweard Muybridge sur la locomotion humaine et animale, et grâce surtout à quelques archives photographiques prises Ici et là et qui relatent certains moments de cette région sur une période de 100 ans, l’oeuvre prend tout son sens en mettant en contexte un personnage légendaire: Alexis Lapointe dit «le trotteur».